Et ce bonzaï de figuier.
Et ce bonzaï de figuier.
C'est environ six cents bêtes qui ont la semaine dernière transhumées à pied .
Après avoir fait ces deux cent vingt kilomètres le troupeau de la famille Girard de Bounas dans les hauts de Bauduen s'est retrouvé dans ses paturages d'hiver et nous entendrons à nouveau sur les rives du lac les sonnailles.
Depuis le mois de juin les brebis étaient à Ste Anne la condamine et ensuite au plan de Marie.
Cotoyant les marmottes dans l'herbe grasse.
Le mot transhumance intègre deux informations, "trans" (au-delà) et "humus" (le pays), car le voyage qu’il désigne conduit au-delà du territoire d’origine.
C'est une forme de vie pastorale étroitement associée aux régions à climat méditerranéen.
Elle permet de palier à la sécheresse qui sévit l'été et jaunit les maigres pâturages des plaines.
Dés le mois de juin, les troupeaux gagnent alors les montagnes les plus proches, où l'herbe renaît après la fonte des neiges. Ils en reviendront entre septembre et novembre, avant que la neigene les recouvre de nouveau.
Le depart de la montagne s'est fait le 11 octobre.
La transhumance fait partie du patrimoine provençal. Historiquement, elle a tracé son propre réseau routier, les drailles ou carraires, qui furent les premières voies de communication entre les plaines de Basse Provence et les montagnes alpines. Tout en s’adaptant aux évolutions de la société, les éleveurs ovins ont su conserver le caractère naturel et authentique de l’élevage de Provence, dont la clé de voûte reste la transhumance
La transhumance garantit des productions (viande, laine) de grande qualité, rythmée par les cycles naturels de l’herbe et de l’animal. La viande issue d’ovins transhumants est de très bonne texture.
Les agneaux reçoivent une alimentation naturelle et équilibrée, basée essentiellement sur l’apport du lait maternel. Du fait, aussi, d’un excellent équilibre muscle/gras, son arôme et sa saveur sont exquis.
La conduite des troupeaux en estive (transhumance) se pratique avec deux catégories de chiens qui contribuent différemment à la protection des moutons et des chèvres :
le chien de garde du troupeau (ou chien de conduite) qui accompagne le troupeau et reste en compagnie du berger ;
le chien de protection (pour l’essentiel le Patou) qui est chargé de protéger le troupeau contre les attaques des grands prédateurs (loup, ours, lynx etc.) et des chiens errants.
Avis aux randonneurs Un petit mot à l’attention des promeneurs et randonneurs : le Patou est un gros chien blanc, né et élevé avec le troupeau qu’il protège. Il considère les brebis comme ses mères et donc il les protège non seulement des prédateurs mais aussi des promeneurs qui s’approchent de trop près et bien entendu des chiens des randonneurs. Ceux-ci sont d’ailleurs concernés par l’article ci-dessus sur la divagation. Si votre chien divague et rencontre un Patou, vous êtes responsable. Nous vous recommandons :
si vous croisez un troupeau, contournez largement l’aire de pâturage ou de repos ;
attention aux comportements qui consistent à vouloir tenter de prendre en photo, nourrir, caresser un Patou, un mouton ou un agneau, le Patou n’aime pas ;
restez calme et passif en cas de rencontre inopinée ;
tenez votre chien en laisse à l’approche d’un troupeau ;
si vous faites du vélo (VTT par exemple) descendez-en à l’approche d’un troupeau.
Un parapluie sur les berges du Verdon?
Pour nettoyer les barrages , tous les 10 ans , EDF vide les basses gorges.
( du barrage de Ste croix au barrage de Quinson.
Il fallait y aller. Nous sommes au lac d'Artignosc.
Le Verdon est ce petit filet d'eau. Algues, vase...
Le pont est là intact , son sèjour dans l'eau ne l'a pas altérè.
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