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22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 18:49

Extrait du trac avant la journée.

Afin de fêter le départ en transhumance des éleveurs et d'être solidaires

avec ceux qui transhument dans les Hautes Alpes, frappés de plein

fouet par l'arrêté préfectoral leur interdisant la transhumance s'ils n'ont

pas vacciné, le collectif PACA appelle les éleveurs, les paysans et les

consom'acteurs à se réunir pour un rassemblement convivial et familial

 

 

Malgré la grande mobilisation  de personnes présentes à Manosque et à Gap et de la couverture médiatique, l'administration et une partie de la profession vétérinaire et agricole restent campés sur leur position et ne veulent rien entendre. La fin de la campagne de vaccination obligatoire approche et de nombreux éleveurs, notamment ceux qui transhument dans les Hautes Alpes, ont été contraints de vacciner pour continuer à exercer leur métier, même si cette vaccination est en totale contradiction avec la conduite de leur élevage.

Le bilan de la politique sanitaire est calamiteux.

 

Zone Verte dénonce, dans son Bilan printanier de la stratégie de promotion vaccinale, la

grave erreur des autorités sanitaires et agricoles qui ont opéré dès le départ un amalgame

entre la FCO et les maladies contagieuses, ce qui, plus grave encore, a été appuyé sans

aucune critique par la plupart des organisations professionnelles agricoles. Durant cette

campagne, des accidents individuels ou collectifs se sont multipliés (inflammation,

avortements...) mais ils ont été passés sous silence. La « pharmaco-vigilance » officielle

est une illusion car rares sont les vétérinaires et les Groupements de Défense Sanitaire

(GDS) qui osent établir une déclaration d’accident qui mettrait en cause leur

responsabilité.

L’administration a choisi la fuite en avant dans la répression

la suite à donner à cette campagne obligatoire est officialisée par le Ministère à travers

deux groupes de travail. L’hypothèse de l’arrêt de la prophylaxie obligatoire et de la

gestion privée de l’enzootie par les éleveurs (à leur charge) est le scénario préféré des

autorités de l’Etat pour la prochaine campagne. Mais partout les promesses de sanctions

sont propagées par les Directions des Services Vétérinaires (DSV), la somme variant de

100 à 750 € par troupeau ou par bête ! Leur pouvoir est cependant limité car la pénalité ne

peut être décidée que par le Procureur et au Tribunal.

La répression atteint son paroxysme dans certains départements avec l'interdiction

de transhumance pour les troupeau non vaccinés.

Le collectif PACA appelle donc tous les éleveurs, paysans, consommateurs et

citoyens à se rassembler pour montrer leur solidarité envers les éleveurs

transhumants, ayant vaccinés sous la contrainte ou derniers résistants face à

la pression absurde et aux abus de pourvoir de l'administration, des

professionnels agricoles et des vétérinaires !


Dimanche, on était une centaine à soutenir M. Girard Francis :habitant de Bauduen et éleveur d'agneaux.
Arrêt des voitures à l'entrée des gorges, explication de la position des éleveurs et des transhumants par rapport au vaccin.

Puis le repas a été partagé, assis dans l'herbe ou,  pour les transhumants attablés , ils vaut mieux prendre soins du troupeau 220 kms sont à venir.



Dans les Hautes Alpes, en Ariège,

et dans toute la région Rhône Alpes, des responsables de l’Administration, des

responsables agricoles et des DSV ont choisi de durcir jusqu’à l’absurde la répression.

Pourtant, un animal non vacciné ne présente pas le moindre danger pour les autres, en

particulier pour ceux qui sont vaccinés. Il n’y a donc aucun motif proprement sanitaire

dans cette interdiction.

Priver un berger de l’alpage indispensable à la survie alimentaire de son troupeau, c’est le

condamner à mort pratiquement et économiquement. Par rapport au collègue d’un

système non transhumant, qui lui aussi a refusé de vacciner, il a droit à une peine

totalement disproportionnée. Pire encore, cette sanction prive en plus ces élevages

fragiles qui gagnent peu en maintenant vivante la tradition de l’alpage, d’une partie des

faibles primes auxquelles ils ont droit, les précipitant d’autant plus fort dans la précarité

économique. Cette sanction constitue donc une grave injustice à l’égard des éleveurs les

plus fragiles en instituant une triple peine pour le même délit. Que l’on ait vacciné ou pas,

que l'on soit éleveur ou pas, peu importe. Nous sommes tous responsables de tolérer ou

non l’injustice.













Rien n'arrêtera ce troupeau!



Extraits d'u site "le Jura libertaire"

Cette maladie virale, venue d
Afrique du Sud, transmise par un moucheron, est non contagieuse, non transmissible à lhomme, et relativement peu pathogène pour les troupeaux en bonne santé.

Face à cette nouvelle maladie, installée durablement chez nous à cause des modifications climatiques, seule une immunisation naturelle des troupeaux est à rechercher.

Un élevage respectueux des équilibres biologiques et un accompagnement, en cas de problèmes graves, par des méthodes alternatives, permettent d
y arriver sans trop, voire aucune mortalité.

La vaccination, au-delà des problèmes directs qu
elle provoque pour les animaux vaccinés (perte de production, mortalité, avortement…), empêche la sélection, par les éleveurs, de souches naturellement résistantes.

C
est pourtant ce savoir-faire ancestral de sélection qui a permis lélevage depuis le Néolithique.

Mais, une fois de plus, contre toute réalité, des méthodes non respectueuses des équilibres biologiques, sont imposées aux éleveurs, par l
industrie, pour son plus grand profit, via les institutions européennes, les États et leurs services vétérinaires.

De l
éradication du varron (parasite cutané des bovins), à la FCO, en passant par le marquage électronique (obligatoire à partir du 31 décembre 2009), les mesures se succèdent, réduisant les éleveurs à de simples exécutants, tout choix leur étant refusé.

L
industrialisation de lagriculture a démontré sa nocivité, les conséquences sur lenvironnement et notre santé ne sont plus à démontrer. Il est temps de porter un coup darrêt à cette fuite en avant, en refusant ces mesures inutiles et dangereuses.

Aujourdhui des collectifs déleveurs se constituent un peu partout en France pour organiser ce refus et faire bloc face aux menaces que ladministration ne manque pas dadresser à ceux qui refusent vaccination et désinsectisation.
http://juralibertaire.over-blog.com/article-28110154.html
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